Cette page vous permet d'obtenir des informations relatives aux massifs arborés situés dans l’espace public de la ville de Bitche.
La ville de Bitche est riche de plus de 680 arbres, répartis dans ses rues, ses parcs et ses jardins. Ces arbres ne sont pas seulement de simples éléments de décor : ils racontent l’histoire de la ville, purifient l’air, offrent de l’ombre en été et abritent de nombreux insectes et oiseaux.
Arbres REMARQUABLES ?
Ces insertions vous permettent de trouver quelques arbres "intéressants" au coeur ou à proximité de la ville. Elles ont éta élaborées avec les conseils de Gilles FAUCHON, délégué Moselle de l'Association "Arbres Remarquables"
Quelques arbres "dignes d'intérêts" dont certains feront l'objet d'une demande de classement comme "arbre remarquable".
Repère 9 : Le Cèdre du Liban
Avec sa silhouette en forme de lyre, cet arbre incarne l’élégance et la grandeur caractéristiques des forêts libanaises. Âgé de plus de deux siècles, ses origines demeurent mystérieuses, mais sa présence impose le respect.
D’une hauteur de 27 mètres et d’un diamètre de 4,5 mètres, il se dresse comme un témoin silencieux de l’histoire. Son feuillage libère des phytoncides, des substances volatiles riches en huiles essentielles, réputées pour leurs vertus apaisantes, notamment contre les migraines.
Note de l' ASSOCIATION ARBRES
Cet arbre trouve également une résonance littéraire dans l’œuvre posthume d’Antoine de Saint-Exupéry, “Citadelle” (1948), où il symbolise force et sagesse.
Aujourd’hui, il est répertorié comme un arbre potentiellement remarquable, une distinction qui témoigne de sa valeur écologique, historique et culturelle.
Repère 9 : Le Platane
Ce majestueux platane, planté entre 1850 et 1900 à l’entrée du quartier Teyssier, se distingue par son écorce qui se renouvelle continuellement, symbole de renouveau et de longévité.
Épargné par les conflits qui ont marqué la région, il s’élève fièrement à 28 mètres de hauteur, avec un diamètre impressionnant de 4,3 mètres.
Note DE L' ASSOCIATION ARBRES
Sa position stratégique sur la côte 304, un point de repère pour les artilleurs, témoigne de son importance.
Ce platane appartient à la même génération que les arbres plantés sur ordre de Napoléon Ier, destinés à commémorer le Concordat de 1801, un traité historique entre la France et le Saint-Siège. Un autre spécimen de cette époque se dresse à Préty, en Saône-et-Loire, renforçant son lien avec ce patrimoine historique.
Bien qu’il soit déjà inventorié comme un arbre potentiellement remarquable, ce géant végétal a encore des décennies de croissance devant lui pour révéler toute sa splendeur.
Repère 8 : Le Quercus robur, ou chêne pédonculé,
Feuilles : Elles sont lobées, avec 4 à 8 paires de lobes arrondis. Leur base est caractéristique, formant deux petites oreilles (oreillettes). Feuilles vertes en été, elles deviennent jaunes à brun doré en automne.
Glands : Ils sont fixés à de longs pédoncules (5 à 8 cm), ce qui a donné son nom au chêne « pédonculé ». Les glands sont allongés, de couleur verte devenant brun clair à maturité.
Écorce : Gris-brun, épaisse et crevassée chez les vieux arbres. Elle a une texture rugueuse, presque quadrillée.
Port : Arbre massif et large, pouvant atteindre 20 à 40 mètres de hauteur. Son tronc est souvent imposant, et ses branches sont robustes et étalées.
Fleurs : Petites et discrètes, les fleurs mâles forment des chatons pendants jaunâtres au printemps. Les fleurs femelles sont beaucoup plus petites, en petits groupes près des feuilles.
Emplacement : On le trouve dans les forêts de feuillus, les parcs et souvent en isolé dans les champs, où il devient un arbre solitaire majestueux.
Longévité : C’est un arbre extrêmement durable, pouvant vivre plusieurs siècles, voire plus de 1 000 ans.
Utilisation : Son bois, solide et durable, est utilisé pour la menuiserie, la charpente et les tonneaux. Les glands nourrissent de nombreux animaux de la forêt.
Observable : Vous pourrez apprécier les superbes spécimens autour du stade municipal Charles Wahl.
Repères 3 : Le Pseudotsuga menziesii, ou sapin de Douglas
Aiguilles : Souples, plates et vertes, disposées en spirale autour des rameaux. Lorsque vous froissez les aiguilles, elles dégagent une agréable odeur citronnée ou de résine. La face inférieure des aiguilles présente deux bandes blanches (stomatiques).
Cônes : Ses cônes sont pendants (6 à 10 cm de long), avec des écailles brunes recouvertes de petites bractées à trois pointes, ressemblant à des langues de souris qui dépassent. Ce détail est une des signatures du Douglas.
Écorce : Rouge-brun, épaisse et crevassée chez les vieux arbres. Grise et lisse chez les jeunes arbres.
Port : Grand arbre pouvant atteindre 50 à 70 mètres de haut en Europe (jusqu’à 100 mètres dans son habitat naturel, en Amérique du Nord). Silhouette conique, surtout chez les jeunes arbres.
Bois : Son bois est de haute qualité, durable et souvent utilisé en menuiserie et construction.
Origine : Originaire de la côte ouest de l’Amérique du Nord. Introduit en Europe au XIXe siècle comme arbre forestier et ornemental.
Localisation : Planté dans les parcs, les jardins et surtout dans les forêts pour son bois précieux.
Repère 10 : Le Cercidiphyllum japonicum, ou arbre à caramel
Feuilles : En forme de cœur, avec des bords légèrement dentés. Vert clair auprintemps, ellesdeviennent vert foncé en été, puis prennent des teintes spectaculaires en automne : jaune, orange, rose et pourpre. Les feuilles dégagent une douce odeur de caramel ou de sucre brûlé lorsqu’elles tombent au sol en automne, d’où son nom.
Port : Arbre à croissance moyenne, atteignant entre 10 et 15 mètres de haut. Souvent avec un tronc unique ou plusieurs troncs qui créent une silhouette élégante et évasée.
Écorce : Gris-brun, avec des fissures verticales sur les arbres plus âgés.
Fleurs : Petites et discrètes, apparaissant au printemps avant les feuilles. Les fleurs sont séparées : les mâles sont rougeâtres, les femelles sont vertes.
Fruits : Petites capsules allongées contenant des graines ailées.
Origine : Originaire des forêts du Japon et de Chine.
Utilisation : Souvent planté comme arbre ornemental dans les parcs et les jardins pour ses couleurs automnales et son parfum caractéristique.
Repères 10 et 11 : Le Chamaecyparis lawsoniana ‘Diks Weeping’, ou cyprès de Lawson pleureur
Port : Forme pleureuse très caractéristique, avec des branches qui retombent élégamment vers le sol. Il peut atteindre entre 4 et 6 mètres de haut à maturité.
Feuillage : Ses rameaux retombants portent des écailles vertes, souvent teintées de bleu-vert. En hiver, le feuillage peut prendre des teintes légèrement bronze.
Écorce : Fine, de couleur brun-rougeâtre, qui peut devenir légèrement crevassée avec l’âge.
Cônes : Petits (8 à 12 mm), de forme ronde, avec des écailles qui s’ouvrent pour libérer des graines.
Odeur : Ses rameaux dégagent une légère odeur de résine lorsqu’on les frotte.
Localisation : Souvent planté comme arbre d’ornement pour son élégance et sa silhouette singulière. Il est apprécié dans les jardins pour créer un effet de cascade végétale. Il est observable dans le jardin pour la Paix
Repère 3 : Gincko biloba (localisation stadtweiher)
Cet ensemble de trois Ginkgos biloba se distingue par l’éclat de son feuillage en automne, passant d’un vert tendre au jaune doré, offrant un spectacle lumineux qui enchante les regards. Les feuilles en forme d’éventail, au contour délicatement nervuré, ajoutent à leur élégance.
Pour les plantations, il est recommandé de privilégier les plants mâles, car les arbres femelles produisent des fruits dont la décomposition dégage une odeur désagréable. Cette distinction est cruciale, notamment dans les espaces urbains où les Ginkgos mâles sont largement favorisés.
NOTE DE L' ASSOCIATION ARBRES
Aussi appelé “l’arbre aux quarante écus”, le Ginkgo biloba est une espèce unique, véritable fossile vivant, seule survivante de la famille des Ginkgoaceae, qui remonte au Permien, il y a environ 270 millions d’années. Sa longévité exceptionnelle et sa résistance aux conditions les plus difficiles en font un symbole de persévérance et de résilience.
Plantés ici, ces trois Ginkgos ne sont pas seulement un ornement, mais aussi des témoins silencieux de l’évolution, une invitation à admirer la beauté intemporelle de la nature.
Repères 3 & 10 : L’Acer pseudoplatanus, ou érable sycomore
Feuilles : Grandes (10 à 15 cm), en forme de main à cinq lobes bien découpés. Leur face supérieure est vert foncé et leur face inférieure est plus claire, parfois légèrement bleutée. En automne, elles prennent une couleur jaune doré.
Écorce : Grise et lisse chez les jeunes arbres, elle devient écailleuse et se desquame en plaques irrégulières avec l’âge, révélant des taches de couleur brun clair à rosé.
Fleurs : Disposées en grappes pendantes (appelées panicules), de couleur jaune-vert, elles apparaissent au printemps.
Fruits : Samares disposées par paires, formant un angle large (souvent presque 180°). Ces petites graines ailées tournoient lorsqu’elles tombent.
Port : Grand arbre pouvant atteindre 20 à 35 mètres de haut. Couronne large et arrondie.
Emplacement : Fréquent dans les forêts de feuillus, les parcs et les jardins. Il tolère bien les sols variés et les conditions urbaines.
Localisation : Dans le jardin pour la Paix, au Stadtweiher et à l'Etang d'Hasselfurth.
Repère 3 : PAULOWNIA (localisation stadtweiher)
Le Paulownia, véritable bijou botanique, se distingue par ses magnifiques fleurs bleues à violettes, qui s’épanouissent en grappes au printemps, embaumant l’air d’un parfum délicat. Son feuillage ample et dense offre une ombre généreuse, faisant de lui un choix apprécié pour les parcs et jardins.
Adaptable et résistant, le Paulownia pousse aussi bien sur des sols pauvres que dans des climats variés. Son bois léger et robuste est également prisé pour la fabrication de meubles et d’instruments de musique.
Un arbre qui allie élégance et écologie, symbole d’un avenir durable et d’une nature embellie.
NOTE DE L' ASSOCIATION ARBRES
Mais cet arbre ne se contente pas d’être beau. Il est également reconnu pour sa remarquable capacité de stockage de CO₂, contribuant ainsi activement à la lutte contre le changement climatique. Grâce à sa croissance rapide, il capte de grandes quantités de carbone tout au long de sa vie, purifiant l’air et améliorant la qualité de l’environnement.
Repère 3 : ALBIZIA JULIBRISSIN (localisation Stadtweiher)
L’Albizia julibrissin, également appelé “Arbre à soie” ou “Acacia de Constantinople”, est un véritable enchantement botanique. Ses fleurs soyeuses, aux teintes roses délicates, se déploient en pompons légers qui attirent les pollinisateurs, faisant de lui un arbre très mellifère, un festin pour les abeilles.
Son feuillage léger, composé de petites folioles délicates, présente une particularité fascinante : dès la tombée du jour, ses feuilles se referment comme par magie. Une caractéristique qui lui a valu le surnom poétique de “Schlafbaum” (arbre qui dort), donné par les botanistes allemands.
NOTE DE L' ASSOCIATION ARBRES
Ornemental par excellence, l’Albizia offre une ombre légère en été, idéale pour les jardins où il apporte une touche exotique. Sa floraison, éclatante et parfumée, en fait un spectacle saisonnier que l’on attend chaque année avec impatience.
Un arbre qui allie grâce et mystère, symbole de douceur et de sérénité.
Repères 12 et 13 : Le Tilia platyphyllos, ou tilleul à grandes feuilles,
Ils sont souvent planté près des églises, il est un symbole de paix et de justice.
Feuilles : Elles sont grandes (jusqu’à 15 cm), en forme de cœur, avec une pointe effilée. Leur face supérieure est verte et légèrement rugueuse, tandis que leur face inférieure est plus claire et recouverte de petits poils blancs. Les nervures sont bien marquées.
Fleurs : En juin-juillet, il produit des grappes de fleurs jaunes très parfumées. Ces fleurs sont riches en nectar et attirent de nombreux insectes, notamment les abeilles.
Écorce : Grise et lisse chez les jeunes arbres, elle devient plus crevassée avec l’âge.
Fruits : Petites capsules rondes, recouvertes de poils et attachées à une longue bractée jaune pâle qui ressemble à une aile.
Port : Grand arbre à la cime arrondie et dense. Il peut atteindre jusqu’à 30 mètres de haut.
Localisation : Observables sur le chemin de ronde de la citadelle.
Les arbres pleureurs se distinguent par leur port caractéristique, avec des branches qui retombent vers le sol, créant une silhouette élégante et souvent romantique. Voici comment les reconnaître :
Caractéristiques des arbres pleureurs
Port : Leurs branches sont longues, fines et retombantes. Elles peuvent parfois toucher le sol.
Croissance : Souvent, la croissance des branches est orientée vers le bas dès leur sortie du tronc.
Aspect global : Ils ont une silhouette en forme de parasol, de cascade ou de tente.
Exemples d’arbres pleureurs et comment les reconnaître
Saule pleureur (Salix babylonica) : Feuilles longues, étroites et lancéolées, vertes et légèrement argentées en dessous. Branches très souples, qui tombent jusqu’au sol. Pousse souvent près de l’eau, où il est encore plus majestueux.
Hêtre pleureur (Fagus sylvatica ‘Pendula’) : Feuilles ovales, vertes et brillantes en été, dorées en automne.Branches très denses et retombantes, formant une sorte de rideau végétal. Écorce grise, lisse, qui se crevasse avec l’âge.
Cerisier pleureur (Prunus serrulata ‘Kiku-shidare-zakura’) : Fleurs roses ou blanches au printemps, en grappes retombantes. Feuilles dentelées, souvent rouges ou bronze lorsqu’elles sont jeunes. Petit arbre, souvent utilisé comme ornement.
Sophora pleureur (Sophora japonica ‘Pendula’) : Petites feuilles composées, vert foncé, disposées en paires.Longues branches fines qui retombent. Fleurs jaunes en grappes en été (sur les spécimens plus âgés).
Cyprès de Lawson pleureur (Chamaecyparis lawsoniana ‘Diks Weeping’) : Feuillage écailleux vert ou bleu-vert, disposé sur des branches souples qui tombent. Forme étroite et retombante.
Pourquoi les arbres deviennent-ils pleureurs ?
- Ces formes sont souvent le résultat de sélections horticoles.
- Les arbres pleureurs sont généralement des variétés greffées sur des porte-greffes pour conserver leur forme.
Repère 3 : Le Sequoiadendron giganteum, ou séquoia géant
Hauteur et largeur : Il peut atteindre jusqu’à 90 mètres de haut et son tronc peut mesurer jusqu’à 10 mètres de diamètre. Même les jeunes arbres ont un tronc très large.
Écorce : Son écorce est rouge-brun, très épaisse (jusqu’à 30 cm), molle et fibreuse au toucher. Elle a souvent un aspect crevassé.
Feuilles : Ses feuilles sont des écailles vert foncé, pointues et disposées en spirale le long des rameaux.
Cônes : Ses cônes sont petits pour un arbre aussi grand (5 à 8 cm de long), de forme ovale et prennent une couleur brun clair à maturité.
Port : Sa silhouette est caractéristique : très large à la base et effilée vers le sommet, comme une flèche.
NOTE DE L' ASSOCIATION ARBRES
Notre arbre se distingue par son tronc tors, une courbe naturelle qui lui confère un charme unique, comme une sculpture vivante façonnée par le temps.
Planté en 1985, ses origines demeurent mystérieuses, mais son allure singulière en fait déjà un repère remarquable. Son tronc s’enroule et se contorsionne, témoignage silencieux des vents et des saisons qui l’ont façonné.
Bien que son diamètre actuel soit de 1 mètre et sa hauteur de 24 mètres, il est encore jeune et appelé à grandir, étendant ses branches vers le ciel.
Aujourd’hui, il est inventorié comme un arbre potentiellement remarquable, un statut qui pourrait évoluer au fil des années, au gré de sa croissance et de son développement. Cet arbre est une promesse de majesté future, une curiosité qui attire déjà les regards.
Repère 3 : ACER GRISEUM, ou érable à écorce de papier
Écorce : Son écorce est son principal signe distinctif. Elle est de couleur cannelle ou brun rougeâtre et se détache en fines bandes qui s’exfolient, donnant un aspect de papier enroulé.
Feuilles : Ses feuilles sont composées de trois folioles, avec une face supérieure verte et une face inférieure légèrement bleutée ou grisâtre. En automne, elles prennent des teintes rouge-orange spectaculaires.
Taille : C’est un arbre de petite à moyenne taille, mesurant généralement entre 6 et 9 mètres de haut.
Fruits : Il produit des samares, ces petites graines ailées qui tombent en tournoyant.
Port : Sa forme est souvent évasée, avec des branches fines et élégantes.
NOTE DE L' ASSOCIATION ARBRES
Le bouleau à papier est bien plus qu’un simple arbre. Pour les Amérindiens, son écorce, légère et résistante, était une ressource précieuse. Ils la transformaient en canoës, en paniers élégants et en abris étanches, des objets essentiels à leur mode de vie nomade.
Sa texture lisse et souple faisait également de cette écorce un papier naturel, idéal pour tracer des motifs, des récits ou des cartes. Elle demeure, encore aujourd’hui, un symbole de savoir-faire artisanal et de connexion avec la nature.
Repère 3 : Cèdre de l'Atlas (cedrus atlantica) (localisation stadtweiher)
Originaire des montagnes de l’Atlas en Afrique du Nord, cet arbre majestueux s’épanouit naturellement entre 1 000 et 2 200 mètres d’altitude, où il règne sur des paysages arides et rocailleux. Adapté aux sols bien drainés, il se distingue par sa remarquable résistance à la sécheresse, une fois bien enraciné.
Malgré ses origines montagnardes, ce cèdre supporte parfaitement les climats plus rudes, tolérant des températures descendant jusqu’à -20°C. C’est pourquoi il a été largement adopté comme arbre ornemental dans les parcs européens, où sa silhouette élancée et son feuillage argenté captivent les regards.
NOTE DE L' ASSOCIATION ARBRES
L’histoire de son installation dans le parc reste mystérieuse. Pourtant, avec un diamètre de XXX mètres et une hauteur estimée à XX mètres, il s’impose déjà comme une présence remarquable.
Actuellement, il est inscrit comme un arbre potentiellement remarquable, mais il a encore de longues décennies devant lui pour atteindre sa pleine majesté. Un géant en devenir, témoin silencieux de l’histoire et gardien du paysage.
Repère 3: Le Parrotia persica, ou arbre de fer de Perse
Feuilles : Elles sont ovales, avec un bord ondulé ou denté. Jeunes, elles sont souvent rouges ou bronze, devenant vert foncé en été, puis prenant des couleurs spectaculaires en automne : jaune, orange, rouge et pourpre.
Écorce : Une de ses signatures les plus remarquables : elle est gris-brun, s’exfolie en plaques irrégulières, révélant des nuances de vert, de blanc et de brun rosé, ce qui donne un aspect de mosaïque colorée.
Fleurs : De petites fleurs rouges apparaissent directement sur les branches, avant les feuilles, en février-mars. Ces fleurs sont discrètes, sans pétales, mais avec des étamines rouges qui se détachent sur le bois nu.
Port : Il a une forme souvent étalée, avec des branches sinueuses qui créent une silhouette élégante. Il atteint généralement entre 6 et 10 mètres de haut.
Fruits : De petites capsules brunes qui s’ouvrent pour libérer des graines.
Origine : Il est originaire des forêts d’Iran et de la région du Caucase.
Utilisation : Très apprécié comme arbre ornemental dans les jardins pour ses couleurs automnales et son écorce décorative.
Repère 3 : Le Chamaecyparis pisifera ‘Filifera’, ou cyprès de Sawara ‘Filifera’
Feuillage : Filiforme (comme des fils), très fin et retombant, donnant un aspect de cascade. Les rameaux sont souples et tombants, souvent enchevêtrés. Couleur vert clair à vert foncé, pouvant devenir légèrement doré en hiver pour certaines variétés.
Écorce : Rouge-brun, s’exfoliant en fines bandes sur les arbres plus âgés. Aspect légèrement fibreux.
Port : Forme compacte et étalée, avec un aspect de buisson en forme de dôme ou de cascade. Hauteur variable selon l’âge, souvent entre 2 et 5 mètres.
Cônes : Petits, ronds, d’environ 5 mm de diamètre. D’abord verts, ils deviennent brun foncé en vieillissant.
Croissance : Relativement lente, ce qui en fait un excellent choix pour les jardins ou les rocailles.
Emplacement : Préfère les sols frais, bien drainés et légèrement acides. Apprécie le plein soleil, mais tolère la mi-ombre.
Utilisation : Idéal pour les jardins japonais, les rocailles ou comme plante de bordure. Souvent utilisé pour apporter une touche de texture et de mouvement dans un massif.
Le label Villes et Villages Fleuris récompense l’engagement des communes en faveur de l’amélioration de la qualité de vie et la stratégie globale d’attractivité mise en place à travers le paysage, le végétal et le fleurissement.
Le parcours arboré a obtenu le soutien du GAL LEADER, ce qui permet aux visiteurs de toutes nationalités de découvrir la richesse de nos parcs et jardins.



