Bien que nuisants, tous les moustiques ne transmettent pas de maladies. Aedes albopictus, moustique d’origine tropicale, également appelé « moustique tigre », est le vecteur potentiel de trois maladies virales : la dengue, le chikungunya et le zika.

Aujourd’hui, il n’y a pas d’épidémie  de chikungunya, ni de dengue, en France métropolitaine. Cependant, présent depuis des années en Asie, en Afrique, en Amérique et dans l’Océan Indien, ce moustique  s’est installé, depuis 2004, dans le sud  de la France. 

COMMENT RECONNAITRE LE MOUSTIQUE TIGRE

Aedes albopictus, dit «moustique tigre », est originaire d’Asie du Sud-Est et se distingue par sa coloration contrastée noire et blanche. De très petite taille, il pique principalement à l’extérieur des habitations, pendant la journée, avec un pic d’agressivité à la levée du jour et au crépuscule. Le moustique tigre est le vecteur potentiel des maladies de la dengue, du chikungunya et du Zika, dites « arboviroses ». Il ne transmet ces maladies que lorsqu’il est lui-même contaminé.

Ce moustique se développe dans des gites artificiels où stagne l’eau, comme les coupelles des pots de fleurs, les pneus usagés, les encombrants, les jeux d'enfants, les récupérateurs d’eau de pluie, les terrasses sur plots, les gouttières, etc. Il n’a besoin que de petites quantités d’eau pour se développer.

4 astuces pour reconnaître un moustique tigre :

  1. C’est un moustique : il a donc deux ailes, une paire d’antennes longues et une trompe dans le prolongement de la tête,
  2. Il a des rayures noires et blanches (pas de jaune), sur le corps et les pattes, 
  3. Il est très petit, environ 5mm, (plus petit qu’une pièce de 1 centime d’euros),
  4. Il est source de nuisance et pique le jour. Sa piqûre est douloureuse.

QUE FAIRE POUR LUTTER CONTRE SA PROLIFERATION

 

Aedes albopictus est adapté à l'environnement humain et se développe préférentiellement dans des environnements péri-urbains, ainsi que dans des zones urbaines très denses.


Les gîtes larvaires originels d’Aedes albopictus étant de petits gîtes formés par des plantes retenant de l’eau (souche de bambou, broméliacées ou trous d’arbres), celui-ci a colonisé toutes sortes de récipients et réservoirs artificiels ainsi que d’éléments du bâti disponibles en milieu urbain (vases, pots, fûts, bidons, bondes, rigoles, avaloirs pluviaux, gouttières, terrasses sur plots…). 

Il est très important de supprimer les eaux stagnantes qui permettent la reproduction du moustique, à l’intérieur et surtout à l'extérieur, autour de son domicile.

  • Coupelles sous les pots de fleurs, vases : videz-les régulièrement (au moins une fois par semaine) ou supprimez-les.
  • Seaux, matériel de jardin, récipients divers (pneus usagers,...) : videz-les puis retournez-les, ou mettez-les à l’abri de la pluie.
  • Bidons de récupération d’eau : recouvrez-les à l’aide d’un filet moustiquaire ou de tissu, en vous assurant que les moustiques ne pourront pas accéder à l’eau.
  • Bassin d’agrément : introduisez des poissons, qui mangeront les larves. 
  • Piscines hors d’usage : couvrez les, évacuez l’eau des bâches ou traitez l’eau (eau de Javel, galet de chlore)
  • Vérifiez le bon écoulement des eaux de pluie et des eaux usées : nettoyez régulièrement les gouttières, regards, caniveaux et drainages.

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